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| Fernand Léger Composition with Three Figures: Fragment 1932 oil on canvas Carnegie Museum of Art, Pittsburgh |
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| André Lhote Bathers 1917 gouache on paper Musée des Beaux-Arts de Bordeaux |
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| Hans Thoma Archery 1887 oil on canvas Alte Nationalgalerie, Staatliche Museen zu Berlin |
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| Théodore Géricault Scene of Jealousy before 1824 drawing Musée Bonnat-Helleu, Bayonne |
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| Edgar Degas Three Dancers in Yellow ca. 1900 pastel Cincinnati Art Museum, Ohio |
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| Mario Tozzi Il nuovo secolo rida alle arti plastiche il senso della geometria 1933 oil on canvas National Gallery, Athens |
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| Brassaï Nights in Paris 1933 gelatin silver print Museum Ludwig, Cologne |
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| Anonymous German Artist Scene of Witchcraft 17th century drawing Musée des Beaux-Arts de Bordeaux |
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| Gerd Arntz Three Figures 1931 oil on canvas Von der Heydt Museum, Wuppertal |
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| workshop of Paris Bordone Ecce Homo ca. 1560-70 oil on canvas Gemäldegalerie Alte Meister, Dresden |
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| Alessandro Magnasco Three Camaldolese Monks in Ecstatic Prayer ca. 1710-35 oil on canvas Mauritshuis, The Hague |
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| Alfred Loudet Jean-Paul Marat (at window) exhorting Georges Danton (standing) and Robespierre (seated) 1882 oil on canvas Musée des Beaux-Arts de Marseille |
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| Léonard Limosin Venus with Tritons ca. 1565 enamel on copper Herzog Anton Ulrich Museum, Braunschweig |
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| Pontormo (Jacopo Carrucci) Executioners driving Prisoner 1515 drawing (study for painting, Pharaoh's Baker Condemned) Palais des Beaux-Arts de Lille |
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| Simone Cantarini (il Pesarese) Joseph interpreting Dreams in Prison ca. 1635-36 etching Hamburger Kunsthalle |
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| Baccio Maria Bacci Quarrymen at Monte Ceceri resting 1925 oil on canvas Palazzo Pitti, Florence |
Des commandes de particuliers, il n'en avait plus vraiment. Non pas qui'l chômât, bien au contraire: il travaillait au Comité des arts, pour la Nation, c'est-à-dire pour David, sous David; sous les ordres de David il bricolait des statues de la liberté, des niveaux de l'égalité, des bonnet rouges sur des jupettes de Sparte, des ex-voto à Jean-Jacques Rousseau, des fariboles. Ils étaient pour ce faire toute une équipe, toute la peinture de France ou ce qu'il en restait: car David ne perdait pas le nord et avait besoin de main-d'œuvre; et, s'il avait évincé, emprisonné et exilé tous ses rivaux directs, ceux de sa génération, les quarantenaires, il avait gardé les vieilles mains des hasbeens, Fragonard, Greuze, Corentin; et bien sûr aussi les mains vives et les dents longues des jeunots, Wicar, Gérard, Prud'hon, l'atelier de David, fretin dont il fallait se méfier comme de la peste. David, qui craignait Corentin parce que c'était un maître, le méprisait aussi parce qu'il était vieux, tiépolien, obsolète; mais l'employait: il savait que Corentin craignait David plus qu'il ne le craignait, lui: car David siégeait au Comité de sûreté générale, en tant que tel il mettait son paraphe à côté de ceux des onze au bas des décrets, il avait l'oreille de Robespierre – et son autre oreille et son œil en coin traînaient somnambuliquement dans Sparte d'où lui arrivaient ses modèles, ses plans et ses lubies, que Corentin exécutait très sérieusement avec un grand fou rire intérieur.
– Pierre Michon, from Les Onze (Verdier, 2009)