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Hendrick van Steenwyck the Elder Interior of a Medieval Church ca. 1585 oil on canvas Hamburger Kunsthalle |
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Cornelis van Poelenburgh Arch of Titus and other Roman Ruins ca. 1636 drawing Hamburger Kunsthalle |
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Jan Both Arch of Titus with distant view of the Colosseum before 1652 drawing Graphische Sammlung Albertina, Vienna |
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Pieter Jansz Saenredam Interior of the Church of Saint Odulphus, Assendelft 1655 oil on panel Museum of Fine Arts, Boston |
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Stefano della Bella Arch of Constantine, Rome 1656 etching National Museum, Warsaw |
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Jean Lemaire Landscape with Ruins before 1659 oil on canvas Kunsthistorisches Museum, Vienna |
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Jacob van der Ulft Roman Capriccio with Ruinous Arch and Distant Bridge ca. 1660 drawing Graphische Sammlung Albertina, Vienna |
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Anonymous Dutch Artist Arches of the Colosseum with partial view of the Arch of Constantine 17th century watercolor on paper Hamburger Kunsthalle |
![]() Emanuel de Witte Interior of the Oude Kerk in Amsterdam ca. 1685 oil on panel Kunsthaus Zürich |
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Jan Goeree Study of the Arch of Constantine, Rome ca. 1700 drawing Metropolitan Museum of Art, New York |
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Canaletto Portico with Lantern ca. 1740-45 etching National Gallery, Athens |
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Friedrich Reclam Colosseum, Rome ca. 1760 drawing Hamburger Kunsthalle |
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Hubert Robert Roman Capriccio with the Dome of St Peter's ca. 1772 drawing, with added watercolor Kupferstichkabinett, Staatliche Museen zu Berlin |
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Johann Martin von Rohden Ruins near Rome ca. 1796 oil on canvas Hamburger Kunsthalle |
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Frank Myers Boggs Gateway 1887 oil on canvas Dordrechts Museum |
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Chrix Dahl Entrance to Magnasco 1976 etching Stortingets Kunstsamling, Oslo |
Tout cela, Proli ne le dit pas. Il a remis la houppelande et enfourché un des chevaux fantômes, il galope vers Passy où il se terre, il est sous mandat d'arrestation, sous le couperet. Il franchit déjà au galop le porte Saint-Martin. Et Bourdon non plus ne s'attarde pas en commentaires, lui aussi est parti à pied dans la nuit à loups glapir avec quelque autre meute, ou dormir parmi sa meute. Tout cela – le piège en forme de peinture, le joker politique – on peut penser que c'est Collot qui l'explique à Corentin en le raccompagnant jusque'au porche de Saint-Nicolas. Car ils restent là un peu tous les deux, parmi les masses opaques des clochers descendues; et on les voit bien, la grosse lanterne les a suivis jusqu'ici, elle est à terre et projette les grandes ombres des cloches sur les trois murs du porche et sur la nuit, qui est le quatrième mur: houppelande noire et houppelande couleur de fumée d'enfer; chapeau à deux cornes sur la tête de Collot, à trois cornes sur celle de Corentin, même petit plumet théâtral des haleines à leur bouche, sous ce porche de Saint-Nicolas qui est comme une scène de théâtre ouverte à deux battants sur l'heure la plus morte de la nuit à loups, la ci-devant nuit des Rois.
– Pierre Michon, from Les Onze (Verdier, 2009)